mardi 26 mars 2013

« Beau temps / Budtime »


 Anaïs de Chabaneix

 Anaïs de Chabaneix et Arnaud Cohen







« Beau temps / Budisme » c’est l’intitulé de l’exposition personnelle de la jeune artiste Anaïs de Chabaneix présentée à la galerie Laure Roynette qui dure de 23 mars 2013 jusqu’au 18 mai 2013. Récit d’une subtile rencontre  ainsi qu’une découverte pleine de sens.

C’était une belle journée de printemps, le soleil étant au rendez-vous. Un après-midi de Samedi comme un autre quand nous quittions la place des Vosges direction 20, rue de Thorigny.
Le rendez-vous était pris pour l’exposition Beau temps / Budisme. Pourtant, la galerie me semblait bien obscure…

Laure Roynette et l’artiste m’attendaient. Une belle surprise, Arnaud Cohen en personne était de la partie. Une fois à l’intérieur, après quelques mots échangés, l’heure de la présentation arrive.

Soudain, la lumière se fait rare dans la pièce. Sur les murs, nous distinguons un herbier  mis en valeur par un éclairage fragile où les feuilles semblent danser comme des feux follets. Un moment de silence où la contemplation laisse libre cours à l’imagination.   

La présentation continue un éoliphone par ci, un souffle du verrier par là, des baguettes de batteries en verre placées sur une assise en pierre ailleurs, que des contradictions. Avec Anaïs de Chabaneix, tout élément imperceptible en réalité peut trouver une explication.

Et ce tambour alors ? Accroché seul sur un mur au fond de la galerie ? Une feuille de plomb froissée le couvre. Erreur ou plaisanterie ?
Ni l’une ni l’autre, c’est tout voulu. Ici, le plomb n’est que traduction des rythmes qu’il a déjà connu.

Anaïs de Chabaneix n’est pas bavarde, elle explique en peu de mots et laisse place aux diverses sensations qui découlent du silence. Souriante et réservée elle a réussi à métamorphoser l’espace utilisé en un véritable jardin sensoriel.

 « Il y a souvent l’invitation d’un geste, la recherche d’un processus lent et minutieux, la sensation d’avancer à l’aveugle, de marquer des repères ou de se perdre dans l’in-fini. Mon travail cherche à matérialiser un souffle d’inspiration qui retient le support dans l’attente d’un signe (graphique, sonore), que seul le regard vient rompre. » Précise Anaïs de Chabaneix.

Une exposition à ne pas rater…

Pour plus d'informations, voir: ici.
Les photo: © Sipane Hoh

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.