Anaïs de Chabaneix
Anaïs de Chabaneix et Arnaud Cohen
« Beau temps / Budisme » c’est l’intitulé de l’exposition personnelle de la jeune
artiste Anaïs de Chabaneix présentée à la galerie Laure Roynette qui dure de 23
mars 2013 jusqu’au 18 mai 2013. Récit d’une subtile rencontre ainsi qu’une découverte pleine de sens.
C’était une belle journée de printemps, le soleil étant au
rendez-vous. Un après-midi de Samedi comme un autre quand nous quittions la
place des Vosges direction 20, rue de Thorigny.
Le rendez-vous était pris pour l’exposition Beau temps /
Budisme. Pourtant, la galerie me semblait bien obscure…
Laure Roynette et l’artiste m’attendaient. Une belle surprise,
Arnaud Cohen en personne était de la partie. Une fois à l’intérieur, après quelques
mots échangés, l’heure de la présentation arrive.
Soudain, la lumière se fait rare dans la pièce. Sur les
murs, nous distinguons un herbier mis en
valeur par un éclairage fragile où les feuilles semblent danser comme des feux
follets. Un moment de silence où la contemplation laisse libre cours à l’imagination.
La présentation continue un éoliphone par ci, un souffle du
verrier par là, des baguettes de batteries en verre placées sur une assise en
pierre ailleurs, que des contradictions. Avec Anaïs de Chabaneix, tout élément imperceptible
en réalité peut trouver une explication.
Et ce tambour alors ? Accroché seul sur un mur au fond
de la galerie ? Une feuille de plomb froissée le couvre. Erreur ou
plaisanterie ?
Ni l’une ni l’autre, c’est tout voulu. Ici, le plomb n’est
que traduction des rythmes qu’il a déjà connu.
Anaïs de Chabaneix n’est pas bavarde, elle explique en peu
de mots et laisse place aux diverses sensations qui découlent du silence. Souriante
et réservée elle a réussi à métamorphoser l’espace utilisé en un véritable
jardin sensoriel.
« Il y a souvent
l’invitation d’un geste, la recherche d’un processus lent et minutieux, la
sensation d’avancer à l’aveugle, de marquer des repères ou de se perdre dans
l’in-fini. Mon travail cherche à matérialiser un souffle d’inspiration qui
retient le support dans l’attente d’un signe (graphique, sonore), que seul le
regard vient rompre. » Précise Anaïs de Chabaneix.
Une exposition à ne pas rater…
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Les photo: © Sipane Hoh